Orages

Nous venons de subir un terrible orage de grêle. En quelques secondes des grelons de la tailel d'un bigareau sont tombés, mélés d'un tourbillon de vent, cassant une vitre et une moustiquaire le temps qu'on ferme les volets. Après quelques minutes les plantse en pot étaient toutes cassées ou écrasées de glace.

Je n'ai pas encore vu le potager car la pluie a succédé à la grêle mais quand je vois l'état du murier platanes qui a perdu la moitié de ses feuilles et les quelques plants de tomates que j'avais posé devant la maison qui ont été cassé au milieu de leur tige, je pense que les pertes soivent être importantes...

Qu'en est-il des agriculteurs du coin?

J'ai vu que la serre de mon voisin a résisté et je comprends de mieux en mieux pourquoi ici, même en été, tout est cultivé sous serre. En plus d'avoir des récoltes précoces, les plants sont protégés des pluies d'été et donc des champignons (à condition d'arroser au goutte à goutte et d'ouvrir pour que la serre ne se transforme pas en sauna, les plantes détestant l'humidité).

Arnaud au eu peur quand il a vu l'eau rentré sous les vieilles fenêtres de la cuisine, du salon, des chambres.... la vitre se casser avant que nous n'ayons eu le temps de tirer le volet, plongeant la maison dans le noir... mais nous l'avons rapidement rassuré en lui rappelant que nous étions à l'abri avec un toit sur la tête, ce qui n'était peut-être pas le cas de tout le monde au son des pompiers qui ont succédé à cette épisode, certes court, mais incroyablement impressionnant et desctructeur pour la végétation.

Son père lui a dit, de façon bien prophétique, qu'il fallait se rappeler que c'était la nature qui avait toujours le dernier mot, quoi qu'on fasse. Et que s'il fallait replanter ses fraises et bien nous replanterons ses fraises, mais c'est ainsi, c'est la nature...

Mon châssis est déchiré, les 7 pêches que nous avions sont tombées, déchiquetées, la moitié des tomates vertes ont été arrachées ou broyées, la moitié de mes plants (tomates, aubergines, courges...) ont perdu leurs feuilles. On dirait qu'une chêvre est passé et a mangé les feuilles des plantes. Il ne reste que des tiges désolées.